M. Miller affirme qu’identifier et gérer le stress peut être une forme de risque de gestion organisationnel. « On doit se demander à quel point on est exposé à ce risque et qu’est-ce que ça nous coûte de réduire ce risque (8)».
Dans la présente étude, la méthode utilisée pour évaluer les coûts du stress au travail, autant au niveau des entreprises que de la société dans son ensemble, est la méthode des fractions attribuables. Cette méthode consiste à prendre la proportion des personnes exposées à un facteur de risque et le risque relatif, identifié comme étant l’intensité du lien entre le facteur de risque et la fréquence de la “maladie”. Cela permet donc de déterminer la proportion des cas attribuables à cette “maladie” en question.
Dans le cas présent, le facteur de risque retenu est en fait un facteur de stress qui se nomme le « job strain » (conjonction de fortes exigences et faible autonomie au travail). La “maladie” retenue est constituée de trois différentes maladies causées par le stress : maladies cardiovasculaires, dépression et troubles musculo-squelettiques. Ces dernières ont été retenues vu leur étude plus approfondie par rapport à d’autres maladies liées au stress. Les proportions sont obtenues à partir de données d’études épidémiologiques et d’enquête sur les conditions de travail. Ainsi, l’étude révèle que sur une population active de 23,53 millions de personnes, entre 220 500 et 335 000 personnes (1% à 1,4%) sont ou ont été touchées par une maladie liée au stress professionnel.
Dans la présente étude, la méthode utilisée pour évaluer les coûts du stress au travail, autant au niveau des entreprises que de la société dans son ensemble, est la méthode des fractions attribuables. Cette méthode consiste à prendre la proportion des personnes exposées à un facteur de risque et le risque relatif, identifié comme étant l’intensité du lien entre le facteur de risque et la fréquence de la “maladie”. Cela permet donc de déterminer la proportion des cas attribuables à cette “maladie” en question.
Dans le cas présent, le facteur de risque retenu est en fait un facteur de stress qui se nomme le « job strain » (conjonction de fortes exigences et faible autonomie au travail). La “maladie” retenue est constituée de trois différentes maladies causées par le stress : maladies cardiovasculaires, dépression et troubles musculo-squelettiques. Ces dernières ont été retenues vu leur étude plus approfondie par rapport à d’autres maladies liées au stress. Les proportions sont obtenues à partir de données d’études épidémiologiques et d’enquête sur les conditions de travail. Ainsi, l’étude révèle que sur une population active de 23,53 millions de personnes, entre 220 500 et 335 000 personnes (1% à 1,4%) sont ou ont été touchées par une maladie liée au stress professionnel.
Après avoir trouvé ces proportions, il est possible de mesurer les coûts qui s’y rattachent. Deux modèles sont ici utilisés, soient un pour les entreprises et l’autre pour la société. Celui pour les entreprises considère les coûts des soins, de l’absentéisme et des décès prématurés vis-à-vis l’âge de retraite. Le coût des soins ajouté aux coûts des décès prématurés vis-à-vis l’espérance de vie moyenne de la population considérée est prise en compte pour le modèle de la société. Enfin, le coût du stress se trouve donc par le croisement des proportions de cas attribuables et des données de coûts pour chaque “maladie”.(12)
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